- lièvre
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• v. 1200; levre 1080; lat. lepus, oris1 ♦ Mammifère rongeur (lagomorphes) voisin du lapin, très rapide à la course grâce à ses pattes postérieures plus longues que ses pattes antérieures. Le lièvre (⇒ 2. bouquet, 1. bouquin) , sa femelle (⇒ hase) , et ses petits (⇒ levraut) . Lièvre commun. — Chasser le lièvre. Débucher, forcer, lever un lièvre. « Les lièvres débusqués partaient comme des flèches » (Tournier). Lièvre en forme. « Le Lièvre et la Tortue », fable de La Fontaine. — Chair comestible de cet animal. Civet, pâté de lièvre. Lièvre à la royale.2 ♦ Loc. Courir deux lièvres à la fois : poursuivre deux objectifs en même temps. — (lat. hic jacet lepus) Vieilli C'est là que gît le lièvre : là est le nœud de l'affaire (cf. C'est là le hic). — Lever, soulever un lièvre : soulever à l'improviste une question embarrassante ou compromettante pour autrui.3 ♦ (1899) Sport Athlète qui prend la tête d'une course pour imposer un train plus rapide aux autres concurrents.♢ Leurre glissant rapidement sur un rail, pourchassé par des lévriers lors d'une course.lièvren. m.d1./d Petit mammifère sauvage (Fam. léporidés) qui ressemble au lapin, et auquel de très longues pattes postérieures confèrent une grande rapidité à la course. Le lièvre gîte dans des dépressions à même le sol. La femelle du lièvre est la hase.|| Fig. Lever un lièvre: soulever une question imprévue et embarrassante pour l'interlocuteur.d2./d Chair comestible de cet animal. Civet, pâté de lièvre.d3./d Loc. fig. Courir deux lièvres à la fois: entreprendre deux affaires en même temps.d4./d ZOOL Lièvre de mer, mollusque marin herbivore (genre Aplysia), à longs tentacules, pouvant atteindre 30 cm et peser 1 kg, qui émet un liquide violet lorsqu'il est inquiété.d5./d SPORT Dans les courses de demi-fond, coureur qui mène une course à un rythme soutenu, afin de permettre aux autres coureurs de réaliser des performances.⇒LIÈVRE, subst. masc.A. — 1. Petit animal au poil fauve, aux longues oreilles qui, grâce à de longues et puissantes pattes postérieures, est un excellent coureur. Fém. la hase. Tout éblouis encore (...) d'avoir vu les étangs glacés, les taillis où les lièvres détalent (ALAIN-FOURNIER, Meaulnes, 1913, p. 37). Panturle est au bois des Vincents. Il a posé des collets à lièvres (GIONO, Regain, 1930, 1re part., 2, p. 53) :• 1. Un bond roux jaillit du trèfle. Vers le lièvre qui détalait, vers sa queue blanche, la mire du fusil, point noir, dansa devant l'œil anxieux de viser juste.ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 248.— [Avec une spécification géogr.] Lièvre arctique, d'Amérique, du désert.♦ Lièvre blanc. Synon. lièvre variable, lièvre des neiges, des Alpes. Lièvre de taille plus petite que le lièvre commun dont le pelage devient complètement blanc au commencement de l'hiver. Car il y a des marmottes, il y a même des renards à ces hauteurs, parfois il y a le lièvre des neiges qui est blanc (RAMUZ, Gde peur mont., 1926, p. 101).♦ Plais. Lièvre de gouttière. Chat (DELESALLE, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896, p. 164).— ZOOL. Mammifère herbivore de la famille des Léporidés (d'apr. Zool., t. 4, 1974, pp. 1034-1035 [Encyclop. de la Pléiade]).SYNT. Lièvre farouche, insaisissable, peureux; le lièvre bondit, déboule; chasser, dénicher, lever un lièvre.Rem. Le genre fém. est attesté dans qq. textes région. Parce que chez nous, on chasse la lièvre, comme on dit, à trois ou quatre (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 88). Le fusil sur l'épaule, aux aguets de « la lièvre » qui fuit ou de la palombe qui se pose (PESQUIDOUX, Livre raison, 1932, p. 132).2. Locutionsa) Gentilhomme à lièvre (vieilli).b) Adj./verbe + comme un lièvre♦ Peureux, craintif comme un lièvre. Un tel menteur, noir, chétif, peureux comme un lièvre et maraudeur en plus (GUÈVREMONT, Survenant, 1945, p. 259).♦ Courir, détaler, filer comme un lièvre. Courir, détaler, filer à toute vitesse. Vous auriez vu tous ces sales moricauds filer comme des lièvres, dès que nous paraissions (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 17).c) [En parlant du comportement d'une pers. ou de l'un de ses attributs] De lièvre. Qui possède certaines caractéristiques, certaines des qualités que l'on prête au lièvre.♦ Bec-de-lièvre.♦ Patte de lièvre. Favori. Rasé de frais, deux pattes de lièvre encadraient ses joues rondes (FRANCE, Pt Pierre, 1918, p. 175).♦ Mémoire, cervelle de lièvre. Mémoire, intelligence déficiente. (Dict. XIX et XXe s.).Plais. [P. allus. à cette expr.] :• 2. Oh! LièvresVous n'allez tout de même pas laisser pleurer un ProfesseurAllons faites un petit effortLièvres souvenez-vousDescendez-vous du singeOu bien du kangourou...PRÉVERT, Paroles, 1946, p. 53.♦ Sommeil de lièvre. Sommeil très léger interrompu au moindre bruit. (Dict. XIXe et XXe s.).♦ Vie de lièvre. Vie tourmentée, malmenée. 21 décembre travaillé. Quel temps! Vie de lièvre! Et mon père! (CONSTANT, Journaux, 1811, p. 368).d) [P. allus. à des vers ou à des thèmes tirés de fables de La Fontaine]— [P. allus. à la fable Le lièvre et la tortue] C'est ainsi que l'instinct tortue dépasse la science lièvre (ALAIN, Propos, 1908, p. 41).— [P. allus. à la fable Le lièvre et les grenouilles] V. gîte A 2.e) HÉRALD. Dessin figurant un lièvre dans diverses attitudes. Lièvre en forme, en gîte. C'étaient des armes parlantes un champ de sinople avec un mètre d'or mis en bande, accosté de deux lièvres courants d'argent (SANDEAU, Sacs, 1851, p. 2).3. P. méton.a) Chair de l'animal. Terrine de lièvre. Elle prenait sur le bout d'un couteau à large lame des tranches de veau piqué et de pâté de lièvre (ZOLA, Ventre Paris, 1873, p. 673). Sur le fourneau, un civet de lièvre chantait dans la casserole (FRANCE, Pt Pierre, 1918, p. 127).b) Fourrure de l'animal. Un foulard autour du cou, une toque de lièvre sur ses cheveux blancs (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 395).4. Loc. fig.a) Vieilli. Bailler le lièvre par l'oreille à qqn. Payer quelqu'un de paroles, de promesses illusoires. Ce héros ne trompait pas. Il ne nous baillait pas le lièvre par l'oreille (COURIER, Pamphlets pol., Réponses aux anon., 1822, p. 150).b) C'est là que gît le lièvre. C'est là que se trouve le nœud de l'affaire, le fond du problème. Cette vertu fondamentale. Voilà, sans doute, où gît le lièvre (DUHAMEL, Journal Salav., 1927, p. 18).c) Chasser, courir, poursuivre deux, plusieurs lièvres (à la fois). Poursuivre deux, plusieurs buts en même temps. On ne court pas deux lièvres. On ne peut guère servir en même temps Proudhon et Victor Hugo (HUGO, Corresp., 1866, p. 519) :• 3. ... les chefs donnaient l'exemple de l'anarchie, où l'on voyait une politique incohérente poursuivant dix lièvres à la fois, et les lâchant tous l'un après l'autre...ROLLAND, J.-Chr., Foire, 1908, p. 763.d) Chasser, courir le même lièvre. Poursuivre le même but, être engagé dans la même affaire que quelqu'un. Ampère et lui [M. de Sacy] ne se rencontraient que peu; ils ne chassaient pas, comme on dit, le même lièvre (SAINTE-BEUVE, Nouv. lundis, t. 13, 1868, p. 237).e) Lever un lièvre. Mettre au jour une question gênante et dissimulée. Au juste, vous levez le lièvre, monsieur l'observateur. J'aime aussi à mettre les choses noir sur blanc (GRACQ, Syrtes, 1951, p. 101).f) Trouver le lièvre au gîte. Surprendre quelqu'un à l'improviste. (Dict. XIXe et XXe s.).g) [P. allus. au proverbe Un lièvre va toujours mourir au gîte] V. gîte A 2.B. — P. anal.1. Individu, objet ayant certaines des qualités du lièvre.a) [La vitesse] Lièvre mécanique, électrique. Dispositif imitant un lièvre destiné à entraîner les lévriers dans une course. Jusqu'au modeste pré de village où le lièvre électrique est remplacé par une peau de lapin tirée à la ficelle (MORAND, Londres, 1933, p. 142). P. anal. ,,Dans les courses de demi-fond, coureur se plaçant en tête pour assurer un train rapide et permettre à d'autres coureurs de faire un bon temps`` (AMSLER 1971). En demi-fond, pas de bon chrono sans lièvre (AMSLER 1971).b) [La couardise] De fameux lièvres qu'on nous a donnés là! S'ils se sont cavalés ainsi, quand il n'y avait personne, hein? (ZOLA, Débâcle, 1892, p. 43). Il [Jean-Jacques] fut lièvre ce jour-là, et s'enfuit par où il put (ALAIN, Propos, 1925, p. 646).2. Animal qui ressemble au lièvre.a) [Chez les Mammifères]♦ Lièvre de Patagonie. Synon. sav. agouti.♦ Lièvre sauteur. Mammifère de la famille des Pédétidés vivant au Sud et à l'Est de l'Afrique (d'apr. Zool., t. 4, 1974, pp. 1004-1005 [Encyclop. de la Pléiade]).b) [Dans d'autres classes d'animaux]— Lièvre de mer♦ [À cause de sa ressemblance avec un lièvre couché et des tentacules creusés comme les oreilles des Mammifères] Grand mollusque sans coquille. Synon. sav. aplysie. Un mollusque hideux qu'on appelle « lièvre de mer » (FLAUB., Corresp., 1875, p. 266).♦ Poisson. Synon. sav. blennie. Blennie (...) appelée aussi chasseur, lièvre, bovecca (COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 130).— [P. allus. à la fable de La Fontaine Les oreilles du lièvre] Lièvre cornu. Animal mythique. Le Mirag, lièvre cornu habitant des îles de la mer (FLAUB., Tentation, 1856, p. 599).REM. Liévreux, -euse, adj. hapax. Qui manifeste l'agilité, la fébrilité d'un lièvre. Le liévreux et fiévreux rédacteur en chef (BARB. D'AUREV., Mémor. 2, 1838, p. 243).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 1780 : Pur un sul levre vait tute jur cornant); 1155 (WACE, Brut, 4738 ds T.-L. : Quant vient en guerre e en estur, Si semble lievre de pöur); ca 1176 (CHRÉTIEN DE TROYES, Cligès, éd. A. Micha, 4500 : Malvés et coarz come lievres); 1316 (GEOFFROY, Chron. métr., 692 ds T.-L. : ... a Mons em Pevre [Mons-en-Pevele] Où Flamenz füirent com lievre). 2. fig. a) ca 1200 (Poème moral, 338, ibid. : Cant il seit [li malz mïes] un riche home malement agrevet : « Or me vat bien », fait il, « un gras lievre ai trovet ». b) 1465 (G. CHASTELLAIN, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 276, 22 : vecy où git le lievre et le droit difficile du neud); 1663, 15 déc. lever un lièvre « être le premier à soulever une affaire » (CHAPELAIN, Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 340 b). Du lat. lepus, leporis « lièvre ». Fréq. abs. littér. : 824. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 1 016, b) 865; XXe s. : a) 1 590, b) 1 216. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 51. - LENOBLE-PINSON (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 18, 20, 32, 150, 179-210, 332. - QUEM. DDL t. 19.
lièvre [ljɛvʀ] n. m.ÉTYM. 1155; levre, 1080; du lat. leporem, accus. de lepus.REM. Lièvre est encore du fém. dans certains usages dialectaux, comme il l'a été en anc. français.❖1 Petit mammifère rongeur assez semblable au lapin, dont les pattes postérieures sont plus longues que les pattes antérieures ce qui le rend très rapide à la course (Léporidés; n. sc. : lepus). ⇒ Bossu (fam., vieilli). || Femelle du lièvre. ⇒ Hase. || Petit du lièvre. ⇒ Levraut; liévreteau. || Cri du lièvre. ⇒ Vagissement. || Oreilles (→ Craindre, cit. 10), museau du lièvre. — Zool. || Lièvre commun. || Lièvre changeant (lepus variabilis), vivant dans les montagnes, et de teinte variable selon les saisons. — Lièvre polaire : lièvre variable des zones arctiques (→ Mimétisme, cit. 1). || Le lièvre, animal sauvage, de naturel craintif. — Chasser le lièvre. ⇒ 2. Bouquet, 1. bouquin, capucin. || Courir, colleter (⇒ Collet, lacet), débusquer (cit. 1 et 3), forcer, lancer, lever un lièvre. || Le lièvre déboule, gîte (cit. 1), se motte, se relaisse, se rase. || Forme, gîte, randonnée de lièvre. || Battue (cit. 2) au lièvre.1 Un lièvre en son gîte songeait,Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ?La Fontaine, Fables, II, 14.2 Les lièvres (…) paraissent avoir les yeux mauvais; ils ont, comme par dédommagement, l'ouïe très fine et l'oreille d'une grandeur démesurée, relativement à celle de leur corps; ils remuent ces longues oreilles avec une extrême facilité; ils s'en servent comme gouvernail pour se diriger dans leur course, qui est si rapide, qu'ils devancent aisément tous les autres animaux. Comme ils ont les jambes de devant beaucoup plus courtes que celles de derrière, il leur est plus commode de courir en montant qu'en descendant (…)Buffon, Hist. nat. des animaux, Le lièvre.2.1 Les lièvres polaires pullulaient, et déjà ils portaient leur robe hivernale.J. Verne, le Pays des fourrures, t. I, p. 227.➪ tableau Noms de mammifères.♦ Gibier, chair comestible de cet animal. || Râble de lièvre; civet, fricassée, gibelotte, pâté, terrine… de lièvre (→ Fourneau, cit. 4). || Lièvre rôti, braisé. || Lièvre en daube, à la royale (cit. 2, Colette).3 (…) on décida qu'on allait rester ensemble, à manger le lièvre tout de suite. Quand la Trouille faisait un civet, la bonne odeur s'en répandait jusqu'à l'autre bout de Rognes.Zola, la Terre, IV, III.♦ Compar. || Courir, gigoter comme un lièvre. || Craintif, inquiet, peureux (cit. 2), poltron comme un lièvre. ☑ Sommeil de lièvre : sommeil léger. ☑ Avoir une cervelle, une mémoire de lièvre : être très étourdi. — Spécialt (pathol.). || Bec-de-lièvre.4 Comme un lièvre inquiet glisse hors de son gîte,Peureux, le cœur timide et les yeux en éveil.Anna de Noailles, les Éblouissements, « Poème de l'Île-de-France ».♦ Par métaphore. ☑ Trouver le lièvre au gîte : surprendre quelqu'un à l'improviste.♦ Loc. vieillies (langue class.). — ☑ (1618). Gentilhomme à lièvre : gentilhomme pauvre, dont le seul luxe alimentaire est le produit de sa chasse. — ☑ (Déb. XVIIe, M. Régnier). Bailler le lièvre par l'oreille : payer de bonnes paroles, tromper. — ☑ (XVIIe, Mme de Sévigné). Prendre le lièvre au corps : aller à l'essentiel. — ☑ (1734, Lesage). Mener une vie de lièvre : être sans cesse poursuivi, harcelé.♦ ☑ (Déb. XVIIe). Lièvre cornu : idée absurde, chimérique.2 ☑ Loc. fig. Courir le même lièvre que quelqu'un (fam.), poursuivre le même but. ☑ Courir, chasser plusieurs lièvres à la fois : mener de front plusieurs activités, poursuivre plusieurs objectifs, avoir plusieurs partenaires amoureux. ☑ Prov. Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois.5 Oh dame ! on ne court pas deux lièvres à la fois.Racine, les Plaideurs, III, 3.6 (…) une politique incohérente poursuivant dix lièvres à la fois, et les lâchant tous l'un après l'autre (…)R. Rolland, Jean-Christophe, La foire sur la place, p. 763.♦ ☑ C'est là que gît le lièvre (→ Hic jacet lepus) : à est le nœud de l'affaire. — ☑ Lever, soulever un lièvre : soulever à l'improviste une question importante, généralement embarrassante ou compromettante pour autrui. — REM. Les puristes soutiennent que l'expression soulever un lièvre est incorrecte; mais, l'analogie avec la forme soulever une difficulté, une question, etc., l'a finalement imposée dans l'usage.7 J'ai (…) un jour, écrit par mégarde, soulever un lièvre au lieu de lever un lièvre. Je m'en accuse et je prends toute la responsabilité de cette bévue (…)8 Je ne vous aurais pas soulevé ce lièvre-là, parce que je n'ai jamais voulu la mort du pécheur. Mais il faut avouer que votre cause n'est pas bonne.J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, XIV, p. 140.♦ (Dans d'autres emplois, où lièvre correspond à « ce que l'on poursuit, recherche ») :9 Autre caractère militaire : la certitude qu'une décision ne doit pas être différée. Parce que la promptitude fait partie de la décision, parce que le lièvre ne repassera pas, mais d'abord parce que la décision historique est inséparable du moment où elle a été prise.Malraux, Antimémoires, p. 156.3 Par anal. Qualifié, pour désigner (dans l'usage commun) des animaux qui ne sont pas des léporidés. || Lièvre doré. ⇒ Agouti. || Lièvre de Patagonie, lièvre des Pampas. ⇒ Dolichotis, mara. || Lièvre sauteur, rongeur d'Afrique.♦ (XIIIe). || Lièvre de mer; (XVIe) lièvre marin : blennie d'eau douce. — Se dit aussi d'un mollusque.4 (1899, in Petiot). Sports. Coureur, dans les courses de demi-fond (entre 800 et 3 000 m), se plaçant en tête pour assurer un train rapide et permettre à d'autres coureurs d'obtenir un bon temps. — Lièvre électrique : leurre dans les courses de lévriers.❖DÉR. Levraut, lévrier, liévreteau.COMP. Bec-de-lièvre.
Encyclopédie Universelle. 2012.